L’ONG JAD et « ses enfants » en visite à Palmafrique!

Article : L’ONG JAD et « ses enfants » en visite à Palmafrique!
Crédit: Lisi YAO
24 décembre 2020

L’ONG JAD et « ses enfants » en visite à Palmafrique!

J’ai été heureuse de participer à une activité de l’ONG J’aide le Diabétique (JAD), ce mardi 22 décembre 2020. Nous avons visité l’usine Palmafrique de Dabou, avec une cinquantaine d’enfants.

Je suis partie d’Abidjan le matin, avec des amis, des collègues et la fondatrice de l’ONG Alden, pour Dabou. Direction : l’usine Palmafrique dans le cadre des activités de l’ONG JAD. L’organisation s’intéresse particulièrement aux patients atteints du diabète de type 1 : les enfants.

Des enfants et des grands impressionnés !

Il faut l’avouer, il n’y avait pas que les yeux des enfants qui brillaient devant la découverte ! Guidés par le responsable de l’usine Palmafrique, M. YAO Nestor, petits et grands ont d’abord eu droit à un bel entretien pour mieux connaître son fonctionnement. Ensuite, ce fut le moment de voir de plus près une partie du matériel de transformation des fruits de palmiers.  

Contenants de l’usine Palmafrique, Lisi YAO
Un échange instructif

Avant de toucher des yeux le cœur de l’usine, M. YAO a expliqué à ses visiteurs son fonctionnement. Sa question : « qu’est-ce qu’un régime ? », posée aux enfants autour de lui, a ouvert les échanges. Ils étaient nombreux à vouloir y répondre.

« Le régime est le fruit d’un palmier », a avancé un jeune garçon de l’auditoire. Après l’introduction du sujet, nous avons eu droit à un développement des plus instructifs de M. YAO.

« Notre rôle est de transformer les régimes de palme en huile de palme (huile rouge) et en huile de palmiste », a-t-il expliqué. Sous les regards attentifs des enfants, le responsable de l’usine a présenté la matière première et ses deux produits finis. Ce sont les graines de palmier, les amandes, l’huile de palme (huile rouge) et l’huile de palmiste.  

Fruits de palmiers (rouges, dans le pot à l’arrière) ; noix de palmiers (à gauche), amandes (à droite) et huiles de palme (rouge) et de palmiste – Lisi YAO
Le processus de transformation des fruits et des amandes en huiles

En prélude à l’égrenage des étapes de transformation des fruits et amandes de palmiers, notre hôte a demandé aux enfants s’ils sont au parfum de la fabrication de l’huile rouge au village. Ces derniers étaient encore nombreux à vouloir apporter des éléments de réponse.

« Quand les mamans vont au champ, elles récoltent les fruits des régimes des palmiers, elles les préparent et les pilent à la machine (pour certaines), les pressent à la machine pour faire ressortir l’huile qu’elles préparent pour qu’elle remonte à la surface », a brillement partagé une auditrice. M. YAO a comparé ce processus à celui de Palmafrique en indiquant qu’ils sont pratiquement les mêmes. Cependant, Palmafrique produit de l’huile à l’échelle industrielle et fait cuire les fruits à la vapeur. Si le pressage des fruits donne par ailleurs l’huile de palme, l’huile de palmiste (jaunâtre), s’obtient quant à elle par le pressage des amandes dans les noix de palme.

L’huile de palme et l’huile de palmiste ont-elles des vertus thérapeutiques ?

C’était la question d’un jeune visiteur. Et, c’est Dr ANKOTCHE qui y a apporté des éléments de réponse. « L’huile de palmiste soigne les boutons, les champignons sur le corps, les dartres, les bourbouilles (…) elle fait pousser les cheveux (…) L’huile de palme est diététique pour les diabétiques mais en général, il ne faut pas consommer plus de deux cuillères à soupe au cours d’une journée », a précisé le Dr ANKOTCHE de l’ONG JAD. Dr ANKOTCHE qui est en outre le Directeur de La clinique du diabète du CHU de Treichville.  

Les enfants méritent toute notre attention !

Après la visite de Palmafrique, nous nous sommes dirigés vers le Cafop de Dabou. Les enfants s’y sont divertis par des échanges, des séances photos, des chants et de la danse.

Une personne est atteinte de diabète lorsque le taux de sucre dans son sang dépasse 1, 26 g/l et que ce taux est confirmé lors d’un autre dépistage qui peut se faire dès le jour suivant. Le cas des enfants est plus délicat car la mort peut survenir à moins de 4 mois de maladie s’ils ne sont pas traités.

Un participant de l’activité, Lisi YAO

Mes compagnons de route dont la Présidente de l’ONG Alden qui s’inscrit dans la même vision que l’ONG JAD et moi, sommes rentrés sur Abidjan en début d’après-midi. Nous nous sommes promis de nous mobiliser pour les prochaines activités avec et pour les enfants.

Lire mon article précédant ici

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