Lisi YAO

Née au Centre Hospitalier Universitaire de Treichville (Abidjan – Côte D’Ivoire) en 1991, j’ai grandi dans une ville à environ 3 heures de route la capitale économique, au centre-est du pays : M’Batto. L’obtention du baccalauréat m’a fait migrer sur Abidjan comme la plupart de ceux qui atteignent le niveau supérieur en terme de formation, parce que presque tout est concentré à la capitale. Cependant, je n’ai pas coupé le cordon ombilical qui me relie à la ville de la région où j’ai grandi. J’y ai de la famille.

Sensible, je suis particulièrement touchée par les situations de vie précaires en général et par celles des femmes en particulier. Les femmes sont généralement en souffrance du fait du machisme et de l’indifférence à toutes leurs douleurs : souffrance psychologique, souffrance physique, souffrance intellectuelle, souffrance économique. Souffrance sociale. Le cas des femmes mères dont les enfants sont abandonnés par les géniteurs, me touche particulièrement. Dans une société où l’intérêt des enfants, futur de la société devrait être une priorité, le phénomène des enfants abandonnés, parfois au gré des humeurs des pères qui n’ont absolument cure des conséquences de leurs actes, me laisse amère. En parler est l’une des raisons de ma présence sur Mondoblog.

Passionnée d’écriture, je viens par ma plume, dénoncer nos tares, partager l’actualité, mon actualité ; encourager par mes mots qui y trouvera réconfort… moi l’amoureuse de belles mélodies, sensible aux beautés de l’univers, qui croit en un monde meilleur…