Les blogueuses et web-activistes engagées contre les discours de haine

Article : Les blogueuses et web-activistes engagées contre les discours de haine
Crédit: Eulalie Kouassi
27 avril 2021

Les blogueuses et web-activistes engagées contre les discours de haine

Les blogueuses et web-activistes engagées contre les discours de haine ont participé à un atelier les 23 et 24 avril 2020. Cet atelier s’est tenu à Jacqueville. Il avait pour objectif de renforcer les capacités des membres du réseau afin de contrer les discours de haine de façon optimale.

Internet est assurément le canal de communication qui a le plus de succès aujourd’hui. En Côte d’Ivoire, il compte plus de quinze millions d’utilisateurs. Selon les chiffres de l’ARTCI, 19 651 407 personnes étaient abonnées à internet mobile à la date du 31 décembre 2020. Comme on peut s’en douter, le réseau informatique est en conséquence le lieu des communications de tout genre. Et, les discours de haine font partie de ces communications.

Pour information, sinon pour rappel, les discours de haine peuvent avoir la forme écrite, orale ; celle du dessin. Ils peuvent encore s’inscrire dans un format audio et/ou visuel. Leur caractéristique principale est qu’ils s’attaquent à une ou plusieurs personnes pour leur sexe, leur appartenance politique, religieuse ; leur physique… Pour des réalités qui font partie de leur identité.

S’organiser : se former, élaborer un plan pour optimiser les actions sur le terrain
Quelques membres du réseau en plein travail de groupe, service images

Le manque de formation et de bonnes informations est assurément la principale source de la mauvaise performance. Cette carence explique aussi les dérives sur Internet !

Afin d’être efficaces dans leur entreprise, la quarantaine de femmes mobilisées pour lutter contre les discours de haine a échangé sur plusieurs sujets. Parmi eux, la nécessité de la participation politique des femmes. La gestion des affaires par les femmes est en effet appréciée, efficiente et empreinte de pacifisme de façon générale.

Nous avons par ailleurs revisité les techniques de fact-checking. La vérification des informations demeure capitale dans un environnement où les fake news font d’énormes dégâts. La divulgation de fausses informations est effectivement dangereuse pour la société et répréhensible par la loi. Ses conséquences sont désastreuses.

Notre atelier s’est achevé par des sessions pour nous familiariser avec :

  • des techniques de campagne digitale,
  • la pratique de la plateforme de conception graphique Canva pour passer de façon agréable nos messages de lutte contre les discours de haine.

Nous avons été enrichies par des sessions animées par les experts Blandine Angbako , De Laure Nesmon , Clovis Delacroix Ndete, Raïssa Amah Tano , Eulalie Kouassi et Fulbert Evan’s Koffi.

Le réseau des Femmes Web activistes contre les discours de haine : un réseau à la grande et noble ambition !

C’est une grande et noble ambition que de vouloir bouter hors des habitudes communicationnelles le recours aux discours de haine. Cette ambition est cependant atteignable. Et, c’est bien la raison de l’existence du réseau auquel je suis fière d’appartenir. Avec mes amies et collègues, mes jeunes sœurs blogueuses Unicef, nous comptons bien réussir notre mission en étant des jeunes moteurs de prévention des discours de haine et des conflits sociopolitiques et communautaires. Nous, blogueuses et web-activistes allons investir le terrain avec notre stratégie pour promouvoir les échanges pacifiques, la paix.

Le projet « Les jeunes comme moteurs de prévention des discours de haine et des conflits sociopolitiques et communautaires » est une initiative financée par le Fonds de consolidation de la Paix des Nations Unies.

Retrouvez les publications des membres du réseau sur le sujet avec les hashtags #REFWADHA #STOP_AUX_DISCOURS_DE_HAINE #ENSEMBLECONTRELAHAINE

Retrouvez mon article sur le même sujet ici

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