La fondation Konrad Adenauer a offert une formation sur la crédibilité du journalisme

Article : La fondation Konrad Adenauer a offert une formation sur la crédibilité du journalisme
Crédit:
11 septembre 2020

La fondation Konrad Adenauer a offert une formation sur la crédibilité du journalisme

La fondation Konrad Adenauer a offert une formation sur le thème de la crédibilité du journalisme. Apprenants et professionnels du domaine ont été formés du lundi 31 août au vendredi 4 septembre 2020. L’hôtel Capitol sis à la Riviera Golf a abrité l’intense atelier de formation.

La crédibilité du journalisme a été le sujet de la formation offerte par la Konrad Adenauer Stiftung (KAS). Une crédibilité mise à rude épreuve à cause de la désinformation, des passions, des pressions sociopolitiques et économiques. Les formateurs Tatiana Mossot, Stéphanie Aglietti, Gerard Guedegbe et Souleymane Oulaï ont insisté sur la nécessité de la restaurer. Une restauration qui passe par le rappel des fondamentaux du métier de journaliste.

Présentation des experts de la formation – KAS
Les fondamentaux du métier

M. Guedegbe a, dès l’entame de l’atelier, rappelé aux participants de la formation le rôle du journaliste dans la société. Investi par les populations pour les informer, ce dernier a aussi pour mission de porter leurs voix. Et, pour être crédible, le journaliste ne doit pas oublier que son premier devoir est une discipline de vérification. Il ne doit pas inspirer le doute ou favoriser la désinformation.

C’est la raison de la tenue de l’intense atelier de formation. Un atelier meublé de 14 thèmes au total. Comment redorer l’image du métier, demeurer crédible, professionnel ?

Le manque d’équilibre dans l’information, la politisation des faits et la corruption sont quelques-unes des gangrènes qui décrédibilisent le journaliste. Et, les conséquences des manquements des journalistes se font sentir. Les populations accordent de moins en moins d’intérêt à la presse. Pour preuve, la vingtaine de quotidiens ivoiriens vend à peine 30.000 exemplaires par jour, comme indiqué par M. Samba KONE, le Président de l’Autorité Nationale de la Presse.

Comment rester professionnel ?

L’une des clés pour pratiquer le métier de journaliste de façon efficiente a été évoquée par les formateurs. Il s’agit de l’indépendance. Une indépendance qui passe par la pratique de l’excellence. Mme Mossot comme les autres formateurs a, à propos, fait remarquer qu’un jouraliste bien formé a tout pour se démarquer.

Le lien entre la précarité financière et la tendance à s’adonner à des pratiques dégradantes n’a pas été occulté. Les modules « Choix de sujet chez le journaliste indépendant et pertinence », « Savoir se vendre à l’international » ou encore « Modèles économiques comme base de l’indépendance des médias », respectivement enseignés par Mme Aglietti, Mme Mossot et M. Guedegbe ont longuement traité la question.

L’Internet qui vient apporter un nouveau souffle au journalisme a en outre été présenté comme une aubaine pour les journalistes.

l’Internet, une opportunité pour le journaliste

Si l’Internet rime parfois avec fake news, l’outil demeure une aubaine pour les journalistes comme l’ont signifié les formateurs. Il aide pour l’indispensable recoupage de l’information. Encore sert-il à la vérification des faits par diverses méthodes.

L’Internet permet la pratique du journalisme à l’ère du 3.0, cette époque qui favorise le Mobile Journalist (MoJo). Le Directeur de Studio Mozaïk, M. Souleymane Oulaï, a développé le sujet du MoJo. Aujourd’hui, grâce à son smartphone, il est possible d’écrire un papier, faire un reportage audiovisuel. Toutes les cartes sont donc entre les mains des journalistes pour être une référence, gagner dignement leur pain et rester crédibles.

Partagez

Commentaires

Bama Amangoua
Répondre

Merci !

Victor-Emmanuel
Répondre

Intéressant. Merci Elisabeth.

Lisi Yao
Répondre

Merci Victor-Emmanuel ! ?